Bernard Sesboüé, jésuite, est professeur au centre Sèvres à Paris. Il propose, à partir d’une relecture biblique, historique et théologique, une réflexion sur la place de Marie dans l’Incarnation, sur la question de sa virginité que la mention des frères et soeurs de Jésus dans les Évangiles ne permet pas d’élucider, sur la critique de son image comme idéal féminin de passivité et d’effacement, sur le problème du rapport entre l’Ecriture et la tradition et sur les définitions catholiques de l’Immaculée Conception et de l’Assomption
Bernard Sesboüé fait ici le point sur l’actualité de la réflexion concernant Marie et il présente au passage les avancées de l’oecuménisme sur un sujet longtemps si sensible qu’il découragea tout dialogue. «Que ces quelques miettes de théologie mariale servent à l’honneur de la Vierge Marie et à une meilleure compréhension de son rôle dans l’organisme chrétien de la foi, et contribuent à aplanir la voie qui conduit à l’unité de tous les chrétiens» (p. 11).
Martin Lavoie, o.p.