Le verset 35 qui donne son nom à la sourate, «La lumière», est fréquemment repris dans la prière et fit également l’objet des commentaires de nombreux spirituels : certains recueils de hadît ou de commentaires du Coran s’intitulent d’ailleurs mishkât-al-anwâr, «la niche des lumières» (reprenant les termes de la sourate).
Dieu est la lumière des cieux et de la terre.
Sa lumière est à l’image d’une niche en laquelle brûle une lampe.
La lampe est dans un cristal, cristal semblable à une étoile étincelante.
Elle est allumée à un arbre béni : un olivier qui n’est ni d’Orient ni d’Occident
et dont l’huile est près d’éclairer sans même que ne la touche le feu.
Lumière sur lumière!
Dieu guide à Sa lumière qui Il veut.
Dieu use à l’égard des hommes de paraboles.
Dieu connaît toute chose (C 24, 35).
Les versets suivants (36-37) prolongent :
[Cette lampe se trouve] en ces maisons que Dieu a permis que l’on élève
pour qu’y soit invoqué Son nom.
Là célèbrent Sa transcendance, du matin au crépuscule, des hommes que nulle affaire, nul commerce ne distraient du Rappel de Dieu, de l’accomplissement de la prière et du versement de l’aumône purificatrice, et qui redoutent le Jour où les regards et les cœurs seront révulsés.