Beaucoup de textes de la liturgie hébraïque commencent par cette invocation qui place le fidèle dans la continuité d’une filiation.
C’est par le mérite des pères, eux aussi constitués en intercesseurs auprès du Trône divin, que peuvent être pardonnés les enfants «prisonniers de l’espérance».
Ce poème anonyme fait par ailleurs référence au sanhédrin, la Haute Cour de justice qui siégeait à l’époque du second Temple et dans les siècles suivants.
Ô notre père, père miséricordieux.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Notre Dieu, Dieu de nos pères.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Dans notre détresse nous t’invoquons.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Fais déferler sur nous la multitude de tes miséricordes.
Délivre-nous en faveur de ton nom
Nous te cherchons, laisse-moi te trouver.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Exauce-nous en ce jour et chaque jour par nos prières.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Ne déçois pas notre espérance.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Souviens-toi de nous de manière favorable.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Aie pitié et sois miséricordieux.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Purifie-nous des impuretés de nos fautes.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Que tes miséricordes s’ébranlent en notre faveur.
Délivre-nous en faveur de ton nom.
Aie pitié de ton peuple, sois miséricordieux à l’égard de ton héritage. Compatis à la hauteur de tes miséricordes. Prends-nous en grâce, ô notre Roi, et exauce-nous.