La semaine dernière, j’ai rencontré un jeune homme gravement malade. Au cours de notre conversation, il m’avoue avec tristesse : «Je me sens abandonné. J’en arrive à douter de l’existence de Dieu».
J’écoute la détresse de ce malade qui traverse une nuit obscure. Je comprends son désarroi. Ne m’est-il pas arrivé au cours de ma vie de connaître moi-même des périodes où ma foi a vacillé, tout croyant engagé que je sois? Ne m’est-il pas arrivé de recevoir les confidences de désespérés comme ce jeune homme? Je me souviens de ce prêtre octogénaire qui me confiait sa misère : «Je pense, disait-il, que je perds la foi». Et ce garçon dont la fiancée avait été violée et assassinée : «Je ne peux pas croire que Dieu qu’on dit tout-puissant se croise les bras pendant que ses faibles créatures subissent de telles horreurs…»
Le mal existe. Il est partout présent. Les médias le pointent du doigt chaque jour. Chacune de nos vies a son lot de misères. Mais si le mal existe, comment Dieu pourrait-il être à la fois bon et tout-puissant? La question est redoutable. Elle est cependant bien légitime. Elle s’impose même dans la croissance de notre foi. Quand elle surgit, nous avons l’impression de rencontrer un mur infranchissable. Avec la conviction de ne pouvoir le traverser vraiment que dans la rencontre ultime de Dieu.
À certains moments, le silence de Dieu nous glace. Il nous paraît insupportable. Dieu serait-il à ce point insensible à la misère humaine? Se pourrait-il que Dieu nous ait abandonné, qu’il se foute de nous?
La seule réponse à ces questions incontournables, je la trouve dans ma propre attitude devant la confidence du jeune malade de la semaine dernière. J’ai gardé silence. Je ne me suis pas tu, le temps de trouver les mots qui apaisent. Je n’ai pas parlé parce que je ne savais pas quoi dire.
J’ai gardé silence parce que c’était l’attitude la plus juste, la plus respectueuse qui soit. En face de la souffrance humaine, silence! La parole cherche à maîtriser, à contrôler. Elle manque de pudeur. Le silence ouvre à la compassion : il permet d’accompagner, de porter avec l’autre la douleur de son corps et de son esprit, pleurer avec lui, tenir sa main pour partager ce qu’il vit…
Et attendre Dieu. Lâcher prise, s’abandonner à une foi sans appui. Marcher dans la nuit, si obscure soit-elle, en espérant profondément que l’aube poindra et que sa lumière nous inondera.
Un jour viendra où Dieu prononcera notre nom. Un mot d’à peine quelques lettres, un nom parmi tant d’autres. Ce nom aura mûri dans le silence de toutes les attentions que Dieu aura eu à notre égard depuis les premiers instants de notre vie.
C’est en larmes que je vous écris ce message, car javais le sentiment que Dieu m’avais oublié. je traverse des moments très difficiles en ce moment. Rien de ce j’entreprends ne réussi. je n’ai même plus la force de prier mon Dieu tellement je me sens abandonné. Mais je suis convaincu qu’Il veille sur moi et qu’Il m’aime.Je vous en prie aidez moi à L’adorer comme il se doit, à Lui faire totalement confiance et m’abandonner complètement à Lui. Merci
Ce que je vis est presque un desastre. J’ai vu des amis gagner en empruntant la meme voie que moi. Je travaillais et demandais a Dieu de m’aider. Mais il se tut. Les autres ont gagne et moi je vis comme un mendiant. Ca fait mal surtout quand on sait qu on a accompli ce qu il fallait. je me dis que Dieu est alle loin de moi.