Je te salue Marie,
mère de tous nos désirs d’être heureux.
Tu es la terre qui dit oui à la vie.
Tu es l’humanité qui consent à Dieu.
Tu es le fruit des promesses du passé
et l’avenir de notre présent.
Tu es la foi qui accueille l’imprévisible,
tu es la foi qui accueille l’invisible.
Je te salue Marie,
mère de toutes nos recherches de ce Dieu imprévu.
Du Temple où tu le perds, au Calvaire où il est pendu
sa route te semble folle.
Tu es chacun de nous qui cherche Jésus,
sans bien comprendre sa vie et ses paroles.
Tu es la mère des obscurités de la foi,
toi qui observes tous les événements dans ton coeur,
creuses et médites tous nos «pourquoi?»
et qui fais confiance en l’avenir de Dieu, ton Seigneur.
Je te salue Marie,
mère de toutes nos souffrances.
Tu es la femme debout au pied de l’homme crucifié,
tu es la mère de tous ceux qui pleurent
l’innocence massacrée et le prisonnier torturé.
Je te salue Marie,
mère de Jésus et du disciple qui a cru.
Tu es la mère des hommes et de l’Église,
tu es au carrefour de l’histoire du salut
que Dieu invente depuis Abraham et Moïse.
Je te salue Marie,
mère de toutes nos pentecôtes.
Tu es, avec les apôtres, l’Église qui prie
et accueille les dons du Saint-Esprit.
Je te salue Marie,
mère de toutes nos espérances.
Tu es l’étoile radieuse d’un peuple
en marche vers Dieu.
Tu es l’annonce de l’humanité transfigurée,
tu es la réussite de la création
que Dieu a faite pour son éternité.