8 mai 2016
Qui peut dire qu’il possède son laissez-passer pour entrer au paradis? Autrefois, on croyait que les mères de prêtre ou de religieux accédaient au royaume des cieux automatiquement. On n’ose plus avancer de telles certitudes aujourd’hui. Ou du moins, on ne les avance plus pour les mêmes raisons. Ni avec le même absolu.
Nous n’avons pas plus de lucidité que nos pères et mères. Nous ne sommes pas plus mauvais qu’eux. Mais nous avons bien des chances de nous retrouver au paradis, vous et moi. Pourquoi? Parce que Dieu est le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, le Dieu de Claudette, celui de Jean-Pierre, de Lise, d’Hélène, de chacun d’entre nous.
Pouvez-vous imaginer que Dieu soit le Dieu de quelqu’un qui va disparaître? Dieu peut-il aimer des morts en sursis? Au contraire, quand Dieu aime, il donne la vie et une vie qui ne meurt pas. Il donne sa propre vie.
C’est ce que Dieu a réalisé en Jésus à sa résurrection. Et nous sommes, nous, les héritiers de cette résurrection. En nous aussi, Dieu veut enraciner sa propre vie. C’est beaucoup plus que ce que pensent les adeptes de la réincarnation. Dieu ne nous promet pas un simple retour à la vie. Il veut nous faire participer à sa vie à lui.
Et nous passerons notre éternité à lui manifester notre reconnaissance comme les anges le font depuis toujours et pour toujours.
Quant à savoir si, au ciel, les programmes de télévision seront intéressants ou s’il va falloir mettre des bigoudis pour rester frisés, cela est sans importance. Nous pouvons laisser trotter notre imagination, cela sera toujours de la science-fiction.
L’essentiel : Dieu nous aime, et nous aimera éternellement. Et nous l’aimons et l’aimerons éternellement. Et nous aimerons tout ce qu’il fait, y compris ces êtres attachants que nous aimons profondément dans le temps présent.
Nous serons ensemble pour aimer Dieu, nous aimer les uns les autres, et nous laisser aimer par lui éternellement.