Dans une entrevue, on demandait à Gilles Vigneault : ‘’Que pensez-vous de la justice dans le monde?’’ Et notre poète national de répondre : ‘’Ce serait une bien bonne chose!’’
À regarder la planète et ses nombreux conflits, la paix, ce serait une bien bonne chose!
Avec bien des difficultés, les êtres humains parviennent à communiquer entre eux. Des gens mariés s’entredéchirent. Des adolescents ruminent de l’angoisse. Des personnes âgées sont oubliées. Dans une société où la rentabilité, le profit, l’argent comptent plus que tout le reste, le bonheur arrive difficilement à se tailler une place. Oui, le bonheur se serait une bien bonne chose.
La justice, la paix, le bonheur, est-ce vraiment possible? Pas seulement les petits bonheurs passagers, mais un bonheur profond, durable, un bonheur que rien ne peut attaquer?
Dans tout ce que nous faisons, nous sentons bien qu’il n’y a rien de facile. Il faut beaucoup d’efforts pour gagner les moindres choses. Il faut beaucoup d’efforts pour simplement garder et améliorer ce qui nous rend déjà heureux. Parfois, il nous arrive de nous demander : nos efforts en valent-ils la peine? La justice, la paix, le bonheur, est-ce vraiment possible?
À tous les peuples de la terre, à toutes les races, à toutes les cultures, à toutes les civilisations, Dieu propose une aventure en sa compagnie. Les riches comme les pauvres, les gens instruits comme les analphabètes, ceux qui ont de belles manières et les mal élevés, les personnes aux mœurs impeccables comme les plus dépravés de la terre, les gens très pieux comme les plus indifférents à la religion, les plus engagés socialement comme ceux qui se terrent dans leur maison, quels qu’ils soient, les êtres humains sont convoqués par Dieu. Il les appelle au bonheur.
Et c’est entièrement gratuit. Les grandes richesses, les vraies sont gratuites. Elles n’en demeurent pas moins difficiles à acquérir. Et difficile à garder.