On a tout dit sur le temps des vacances comme lieu de ressourcement, de rupture avec le temps de la routine et de re-création. Quand vient le temps des cerises, c’est un lieu commun de rappeler les fruits à cueillir en cette saison de la plénitude. Fruits spirituels, bien entendu.
Et pourquoi ne pas placer ce temps en famille sous le signe de l’Esprit-Saint ? Comme le rapporte le dernier numéro Sources vives des Fraternités monastiques de Jérusalem, le grand saint Séraphim de Sarov plaçait la recherche de l’Esprit-Saint comme le summum de ce qu’il faut demander à Dieu.
« Le vrai but de notre vie chrétienne consiste dans l’acquisition de l’Esprit Saint de Dieu. Le jeûne, la prière, la charité et toute bonne action accomplie au nom du Christ, ne sont que des moyens pour cette acquisition du Saint-Esprit divin. »
Toute famille se construit à travers l’histoire de ses membres, leur personnalité, sa composition, l’héritage des plus anciens. Comme le rapporte Boris Cyrulnik, l’identité de chacun se bâtit beaucoup plus qu’on ne pense autour de l’histoire que les parents racontent sur le temps d’avant la naissance mais aussi de la naissance et de la petite enfance dont chacun d’entre nous ne peut se remémorer.
Ajouté à cette identité, c’est aussi la dynamique du quotidien qui donne sa couleur à la famille, à son projet, ses élans et ses résiliences face aux épreuves de la vie.
L’Esprit-Saint ne peut rien faire sur les blessures du passé si ce n’est _ et c’est déjà beaucoup _ changer notre regard pour que le passé ne « plombe » pas l’avenir. Il peut davantage encore, si nous l’invoquons au quotidien de notre vie de Foi animer la famille et répandre ses bienfaits : la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu.
Invoquons donc en famille l’Esprit-Saint pour qu’Il veille sur nos familles en ce temps de vacances afin que ce temps précieux soit l’occasion d’un retour à la source d’eaux vives !