À l’exemple de Marie qui retenait tous les événements de la vie de son fils et les méditait en son cœur, nous vous proposons chaque mois une méditation d’un mystère de la vie du Christ pour mieux prier le Rosaire. Car comme le rappelait Paul VI : « Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme ». Nous espérons ainsi vous donner le goût de vous arrêter et de poser un regard amoureux sur Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Quel est le mystère qui vient avant la Nativité du Christ ?
Juste avant la Nativité, le Saint Rosaire nous propose de méditer le mystère de la Visitation.
La Visitation est le trait d’union entre l’Annonciation et la Nativité.
La Visitation est un mystère pour l’Avent.
Un mystère pour nous préparer au grand mystère de Noël, un mystère d’attente.
Dès lors, il est bon de vivre l’Avent comme la Vierge de la Visitation.
Comment la Vierge de la Visitation attends-elle la venu au monde de son Fils ?
Marie attend son Fils en le portant en son sein.
Il est déjà venu pour elle.
Il lui est plus présent qu’il ne le sera jamais plus.
L’attente de Marie est vécue dans la plus grande intimité avec son Fils.
Elle est certaine de sa venue au monde et à mesure que le jour approche sa joie s’accroît.
L’attente de Marie n’est pas ennuyante et triste.
L’attente de Marie est charitable et joyeuse.
La joie de l’Avent est la joie d’une femme enceinte !
Joie qui grandit sans cesse.
Joie impatiente qui se partage déjà.
Que fait Marie pendant cette attente ?
Marie ne reste pas assise à rien faire.
Rapidement, elle se met en marche.
L’attente de Marie est hâtive et active.
Elle va saluer sa cousine.
Sa cousine qui n’attendait plus d’enfant.
Sa cousine qui attendait encore le Sauveur.
Marie annonce à Elizabeth la Bonne Nouvelle.
Il est venu, il vient !
Bonne Nouvelle d’une attente comblée.
Marie partage avec Élisabeth la joie qui l’habite.
La Vierge de la Visitation exulte d’allégresse !
« Il ne vous manque aucun don, dans l’attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. » (1 Cor 1, 7)
Pendant qu’elle attend, Marie donne déjà le fruit de ses entrailles.
Elle le donne en espérance ce fruit…
Ce fruit qu’il faut manger pour qu’il vienne.
Ce fruit qu’il faut manger pour qu’il revienne !