Ces jours-ci, de bonnes nouvelles nous parviennent depuis la Suède. Le comité Nobel attribue ses prix. D’éminents chercheurs, travaillant souvent dans l’ombre, voient leurs travaux reconnus. Des écrivains au talent exceptionnel (dont la canadienne Alice Munro) sont récompensés pour leur œuvre. D’autres reçoivent un prix pour souligner leur engagement dans la société.
Le prix Nobel pour la paix est sans doute le plus connu des prix Nobel. Depuis sa création en 1901, ce prix a été remis à des personnes ou à des institutions qui se sont particulièrement engagées dans la quête de la paix et de l’harmonie entre les peuples. Cette année, une jeune pakistanaise, militante pour l’éducation des filles dans son pays, semblait pouvoir remporter la palme. Malala Yousafzai, attirait la sympathie, d’autant plus qu’elle sort d’un dur combat contre la mort à la suite d’une tentative d’assassinat.
Le comité Nobel a préféré récompenser l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). «Les événements en Syrie, où des armes chimiques ont été utilisées, soulignent le besoin d’accroître les efforts pour se débarrasser de telles armes», a déclaré le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland. «L’organisation basée à La Haye est sous les feux de l’actualité depuis qu’elle a été chargée par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, le 28 septembre, de superviser le démantèlement d’ici au 30 juin 2014 de l’imposant arsenal chimique du régime syrien de Bachar al-Assad.» (La Presse, 11 octobre 2013)
Le choix de l’OIAC est d’autant plus judicieux que plusieurs pays, dont les États-Unis, possèdent encore des armes chimiques alors qu’ils se sont engagés à les détruire avant avril 2012.
Le prix Nobel de la paix lance un appel à tous les peuples : que la paix devienne le bien à rechercher pour une terre harmonieuse où règnent la justice et la fraternité. C’est la responsabilité de tous les dirigeants sur la planète. C’est aussi la tâche de tous et de chacun des terriens. La très grande majorité d’entre nous, nous ne recevrons jamais de prix pour notre engagement dans des projets humanitaires, mais cela ne nous dispense pas d’apporter notre contribution pour une planète plus humaine.