Quand Jérémie achète un champ alors que le roi de Babylone assiège Jérusalem qu’il prendra en 605 av. J.C., le prophète sous l’inspiration divine annonce aux habitants de la ville qu’il y a encore un avenir dans la ville sainte.
Quand Marie apprend qu’elle est enceinte, son monde bascule mais l’ange Gabriel lui annonce pourtant un avenir radieux.
Quand Christophe Colomb persuade à force de ruses ses marins que les « Indes » sont bien à l’ouest devant un océan désespérément vide, il leur annonce qu’il y a un autre horizon que celui qui les désespère.
Quand le général de Gaulle annonce en pleine débâcle en juin ’40, que les Allemands vont perdre la guerre, il annonce un horizon inouï et inaudible à ses compatriotes abasourdis et désespérés.
Souvent des hommes et des femmes se sont levés et ont annoncé contre toute attente, un espoir fou et incroyable alors que tout semblait perdu. Quand cet horizon est de l’ordre de la foi, l’espoir s’appelle espérance. Il en va de même lorsque la famille au fil des années parfois s’étiole, s’effiloche et menace de se désagréger sous le coup des blessures qu’inévitablement les gens qui s’aiment s’infligent. C’est alors que le Dieu de la Foi, de la Charité et de l’Espérance peut déposer délicatement au creux de notre âme la conviction qu’un autre horizon apparaîtra, plus radieux, plus vrai et partant, plus aimant.