Voici l’autre devant moi, Seigneur,
je dois le regarder « lui »
au-delà de mes idées et de ses idées,
de mon comportement et de son comportement.
Je dois « lui » permettre d’exister devant moi,
tel qu’il est en son être profond
et non pas l’obliger à l’attaque,
à la défensive, à la comédie.
Je dois le respecter, autre que moi,
et non pas le saisir pour moi,
le gagner à mes idées, l’entraîner à ma suite.
Je dois être « pauvre » devant lui,
ne pas l’écraser ou l’humilier,
ni l’obliger à la reconnaissance.
Car il est unique, Seigneur,
et donc riche d’une richesse que je ne possède pas,
et c’est moi le pauvre qui me tient à sa porte,
dépouillé, nu, pour apercevoir, au fond de son coeur,
ton visage, ô Christ ressuscité,
qui m’invite et me sourit.
École de la prière,
Responsable de la chronique : Christine Husson, l.o.p.Pour l’autre
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