Dieu – naît,
La Puissance – fond,
Le Tout-Puissant – se dépouille
Le Feu – se fige
La splendeur – s’assombrit,
L’Infini – se limite,
Le Méprisé – vêtu de gloire,
Le Mortel – Roi des siècles.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!
Qu’as-tu ciel
De plus que la terre?
Dieu a abandonné ton bonheur,
Il entre au milieu des hommes,
Partageant avec eux
La fatigue et les épreuves.
Oh, combien, combien Il a souffert!
Et tout cela à cause de nous.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!
Né dans une étable misérable,
On Lui donne une crêche
Pour berceau!
Qu’est-ce qui l’entoure?
Des animaux, des bergers et du foin.
C’est aux pauvres qu’il a été donné
De Le saluer avant les riches.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!
Ensuite les rois célèbres
Se mêlent aux simples
Avec leurs dons
Au Seigneur:
La myrrhe, l’encens et l’or.
Le Nouveau-Né
Les mélangea
Avec les cadeaux des simples.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!
Enfant de Dieu,
Soulève ta main.
Bénis la patrie tant aimée,
Dans les bons conseils
Et le bien-être
Soutiens sa force avec la Tienne.
Bénis nos maisons et nos biens,
Ainsi que nos villages et nos villes.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!