Sur Romain 15, 7
Seigneur que savons-nous de ton accueil tant que nous ne déchargeons pas sur toi nos fardeaux, tant que nous ne te confions pas nos infirmités,
à toi qui es venu les porter?
S’il est vrai que tu nous prends tels que nous sommes, s’il est vrai que tu reçois avec tendresse
tous les paysages de nos vies,
leurs crevasses et leurs sommets,
leurs volcans et leurs déserts,
s’il est vrai que tu nous ouvres les bras
quels que soient nos sentiments d’échec ou de lassitude, alors, Seigneur, tu nous délivres de nous-mêmes :
là où nous sommes le plus vulnérables, là s’enracine une force venue de toi pour recevoir notre prochain tel qu’il est, lui offrir de l’ombre,
la possibilité de faire halte,
de se remettre des fatigues du voyage…
Seigneur, apprends-nous l’accueil du fond de l’âme, l’accueil d’autrui en cette profondeur de l’intercession qui se passe de grandes démonstrations,
l’accueil d’autrui en ce lieu saint de la prière
que tu creuses en nous quand nous invoquons ton Esprit! L.B.