Mère de Dieu, protège les enfants des hommes, veille sur les petits de la terre. Sur les enfants blessés en leur chair et âme, pose ton regard maternel; ne cesse point de les couvrir de ton manteau de tendresse. Attise en leur âme vulnérable ton souffle de vie, ne desserre point ton étreinte sur leur existence entrecoupée; sur leur solitude silencieuse, dépose le baiser d’une Mère. Sur la violence de leurs gestes, les cris exaspérés de leur âme, verse le baume odorant de ta paisible Présence.
Des affrontements subis, guéris ces enfants rebutés de leur famille humaine. En leurs larmes éteintes, berce l’innocence dérobée sous l’égarement des hommes. Sur la route épineuse étalée à leur espérance trompée, imprègne tes pas à la rencontre de leur désarroi muet, ravive leur foi déçue. Là où les hommes n’entendent plus leur voix, grave en leur cœur délavé, l’écho de ta fervente prière. Sème, au jardin de leur jeune âme éprouvée, le Fruit unique de ton sein: Celui en qui tant de pleurs ont baigné l’espérance d’un monde meilleur.
Mère de Dieu, ressuscite à la joie les enfants des hommes. Recrée le cœur des enfants d’autrefois afin que réunis en ton enceinte maternelle, la terre respire enfin d’un Souffle nouveau, Jésus, l’Enfant de l’homme, frère des enfants de Dieu et des hommes.
À la vie de l’Esprit du Ressuscité
Naissent les enfants de Dieu
Formés dans le Coeur de Marie
Sous le souffle vivifiant de l’Esprit.
Au cénacle du Coeur virginal d’une Mère
Repose sur nous l’Esprit Créateur.
Nous fixons les yeux sur toi, ô Vierge immaculée
Émerveillés, nous contemplons l’Oeuvre de Dieu.
L’Amour nous presse, le Silence devient Chair
Docilité et perméabilité à l’action de l’Esprit
Transparence et limpidité du Coeur d’une Mère.
L’enfant rené des plaies de l’Amour
Se confie à la maternelle bienveillance
De Celle qui a contenu en son sein
La Sagesse incarnée du Père.
À regarder Marie
Nous recevons le don de Jésus
À donner Jésus,
Nous entrons dans ta joie, ô notre Mère
Francine Paquin
Merci Père Dumont pour cette
prière de Francine Paquin,
chaque mot, chaque verbe est
doré à l’or fin de l’Amour.
Les larmes ont coulées.