Aujourd’hui, le bonheur fait recette. Il n’est pas un philosophe, un sociologue, un journaliste qui ne va pas de son conseil, de son truc pour l’épanouissement personnel. Même la psychologie a fondé une branche – la psychologie positive – qui se voue à la recherche des effets contribuant à construire un meilleur équilibre personnel. Souvent d’ailleurs, certains conseils sont troublants d’évidence et de simplicité même si certains vont les chercher à prix d’or auprès de coach contre rémunérations sonnantes et trébuchantes.
Parmi ces « trucs » d’une grande banalité, je relève dans le dernier article de Pèlerin les 10 conseils du pape François. Et parmi ceux-là : Jouer avec les enfants et Passer ses dimanches en famille. Il fallait sans doute un pape proche de l’esprit de Saint-François pour renouer avec la simplicité qui tant fait défaut à un monde si compliqué.
Certes, demander à de jeunes parents de jouer avec des enfants est inutile mais avec le temps, on s’aperçoit bien vite que le jeu d’abord en soi, puis le jeu avec les enfants nous ramène à une instantanéité que nous perdons bien souvent. C’est d’une grande banalité que de rappeler que les enfants sont d’un grand secours dans l’équilibre au quotidien. Mails il fallait un pape comme celui-là pour laisser après Jean XXIII les grandes fenêtres du monde aérer l’Eglise qui s’empoussière si vite.
Quant à la famille comme lieu de ressourcement, s’il l’on doit se garder d’en faire un refuge qui nous empêcherait de risquer le monde, il faut aussi rappeler ce lieu si important dans la construction de notre vie, ce lieu d’apprentissage de l’amour ou à tout le moins ce lieu qui doit être dédié à l’apprentissage de l’amour et de la vie avec les autres.
Décidément, ce pape avec son sourire vrai est déjà une invitation à répandre les grâces du bien vivre autour de nous. En toute simplicité…
Je trouve le Pape François formidable.
Je l’aime beaucoup
J’aimerais qu’il reste avec nous longtemps.
Merci