L’ONU a déclaré le dimanche 21 septembre : Journée internationale pour la paix.
La paix! Un mot tout court pour exprimer une grande idée, un rêve fou, un trésor fragile et pourtant indispensable. C’est le bonheur des hommes, des femmes, des jeunes, des anciens qui est en jeu.
Des foyers de guerre brûlent sur la planète. Des pays s’entredéchirent. Des haines violentes attaquent. On tue. On viole. On vole. On commet les pires injustices. On prive des gens de leur liberté, de leur droit de vivre décemment. Des pauvres, des petits sont souvent les principales victimes de ces conflits.
Que pouvons-nous faire pour que la guerre cède la place à la paix? Je nous propose quelques gestes. Des engagements qui nous dépassent infiniment. Mais les moindres petits pas que nous pouvons franchir ont autant d’importance que les pas de géants.
Premièrement, accorder la première place à la personne humaine. Elle vaut plus que tous les biens matériels. Aimer la personne. Reconnaître sa grandeur. Tout faire pour la rendre heureuse.
Deuxièmement, dépasser les préjugés qui minent nos relations humaines. Nous sommes tous différents les uns des autres. Et nos différences sont autant de richesses qui doivent nous rapprocher plutôt que dresser des murs entre nous. Nous aimer dans nos diversités.
Troisièmement, nous engager en faveur de la justice. Souvent, la guerre nait quand les droits fondamentaux de la personne sont bafoués.
J’ajoute une quatrième proposition que j’adresse à mes frères et mes sœurs chrétiens : travaillons avec acharnement à l’unité des Églises pour devenir une force en faveur de l’harmonie entre les hommes et les femmes de bonne volonté. C’est ensemble que nous pouvons être de vrais témoins de la paix. Tant que nous demeurerons divisés entre nous, nos gestes en faveur de la paix resteront fragiles. Et bien souvent stériles.
Toi qui lit ce billet, que la paix règne dans tes murs…