Ces deux premiers versets du Dhammapada – recueil d’aphorismes du canon d’écritures bouddhistes le plus ancien (avant notre ère) – expriment bien pourquoi la discipline mentale est absolument essentielle à la démarche de ceux qui suivent la voie du bouddha.
En toutes choses, l’élément primordial est le mental; le mental est prédominant; tout provient du mental. Si un homme parle ou agit avec un mauvais mental, la souffrance le suit d’aussi près que la roue suit le sabot du bœuf tirant le char.
En toutes choses, l’élément primordial est le mental : le mental est prédominant. Tout se fait par le mental. Si un homme parle ou agit avec un mental purifié, le bonheur l’accompagne d’aussi près que son ombre inséparable.
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Dhammapada, Les Stances du Dhamma, trad. R. et M. de Maratray, Paris, Éd Les Deux Océans, 1989. (première édition Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1931), p. 9.