La neige n’est jamais très abondante à Vancouver au Canada. Les vancouverrois ne s’en plaignent pas trop. Ceux qui l’adorent escaladent les Rocheuses où elle est plus abondante. Mais, ces jours-ci, tout le monde voudrait bien que les cieux distillent autre chose que la pluie et le brouillard. Il n’est pas normal que la neige arrive en camion à l’occasion des Jeux d’hiver 2010.
Contre mauvaise fortune bon cœur! L’esprit de l’olympisme en sera d’autant plus présent sur les pistes.
En quoi consiste cet esprit olympique? La magistrale bibliothèque qu’est l’Internet m’apprend que les Jeux olympiques sont régis par six principes fondamentaux :
1 . La participation de masse : Coubertin voyait dans le sport et les jeux d’énormes possibilités de réaliser ce qu’il appelait : «la démocratie de la jeunesse».
2 . Le sport comme lieu d’éducation : le jeu et les sports en général peuvent jouer un rôle éminent dans l’éducation des jeunes et aider les personnes comme les groupes «dans le processus d’acquisition de connaissances».
3 . L’esprit sportif : Coubertin considérait l’esprit sportif comme «le nouveau code de chevalerie».
4 . L’échange culturel : en intégrant les arts au programme des célébrations, on favorise l’épanouissement de toute la personne humaine.
5 . La compréhension internationale : les Jeux olympiques suscite un mouvement qui se situe au-delà des différences raciales, religieuses, politiques et économiques ; ils nourrissent la fraternité et contribuent à la paix dans le monde.
6 . L’excellence : le sport favorise la poursuite de l’excellence non seulement dans le développement physique mais dans toute la personne.
Avec ces six principes, nous nous trouvons devant un idéal. Comme souvent dans la poursuite de l’idéal, la pente est difficile à gravir, la cime est élevée. Nous pouvons seulement souhaiter que les athlètes le prennent au sérieux et que la compétition ne le fasse pas perdre.
Merci, monsieur le Baron de Coubertin. Vous méritez une place d’honneur au tableau de l’humanité.