Comment représenter la troisième Personne de la Trinité ? Faut-il la représenter ? Ces questions ne sont pas anodines… Elles engagent une certaine compréhension de ce que signifie parler de l’Esprit et de son action. CÉLÉBRER LES HEURES a demandé à François Boespflug, dominicain, professeur à la faculté de théologie catholique de Strasbourg et spécialiste de l’iconographie occidentale de Dieu et de la Trinité, de nous aider à réfléchir sur ces questions.
L’iconographie occidentale de la troisième personne et son utilisation éventuelle dans la catéchèse et la liturgie
Les chrétiens de la fin du XXe siècle se comportent en héritiers d’un patrimoine figuratif immense, où ils sont tentés de puiser à tout moment sans le connaître vraiment et sans assez réfléchir à cette opération. S’agissant de la figuration du Saint Esprit, je commencerai donc par un rappel des principaux sujets et motifs picturaux par lesquels les arts figuratifs d’Occident ont cherché à évoquer la troisième Personne. Puis je m’interrogerai sur la précarité des représentations de l’Esprit. Pour finir, je proposerai quelques réflexions générales sur les rapports entre les arts de la figuration et la liturgie, et quelques lignes d’action concrète.
Le patrimoine figuratif : quelques rappels
L’Esprit saint, dans l’art chrétien d’Occident, a longtemps eu et continue d’avoir la colombe pour symbole attitré, quel que soit le contexte pictural . Il n’en fut pas d’emblée ainsi : cet animal sympathique n’était un symbole de l’Esprit ni dans le Premier Testament ni chez les rabbins , et il conserva durant quelques siècles une signification variable, reçue de l’art antique. Sur les épitaphes et dans les catacombes, notamment, la colombe put désigner tour à tour, outre l’Esprit, l’âme, le croyant, l’amour ou l’Église, la paix ou la béatitude éternelle. C’est évidemment son lien explicite à la manifestation de l’Esprit lors du baptême du Christ (Matthieu 3, 13-17 et parallèles) qui lui valut de devenir progressivement le symbole par excellence de la troisième Personne : l’Esprit descendit sur Jésus « comme » une colombe. Mais on oublie trop le « comme », terme de comparaison. Le premier concile de Constantinople (381), qui définit la divinité de l’Esprit et consacra la défaite des pneumatomaques [adversaires de la divinité de l’Esprit], y contribua sans doute. Dès le Ve siècle, en tout cas, la colombe fut déliée de son contexte baptismal d’origine par l’équation qui en fit le symbole de l’Esprit. Mais déjà auparavant, Clément d’Alexandrie avait recommandé sa figuration sur les sceaux. Et dès les premiers siècles, à en croire Tertullien, des colombes en trois dimensions furent confectionnées pour servir de réserves eucharistiques.
Les premières représentations du baptême du Christ avec colombe proviennent des catacombes et sont datées du IIIe siècle. La colombe a l’allure d’une véritable apparition : rien ne signale dans l’image le « comme » des récits synoptiques. Le reliquaire de la Capella Sancta sanctorum, d’origine palestinienne (VIe s.), représente la descente d’une colombe « en piqué », obéissant à la voix du Père symbolisée par sa droite sortant du ciel, et désignant Jésus comme son Bien-aimé. Ici ou là, autour de l’an mil, naîtront quelques images fortes, où la tendre colombe se mue en oiseau aux dimensions imposantes faisant le pont entre le ciel et la terre (Codex [ancien manuscrit] d’Hitda, vers 1020), et réussissant à dire la possession de l’homme Jésus par l’Esprit de Dieu. Mais la plupart des représentations ultérieures de la colombe sont celle d’un volatile inoffensif planant de manière insignifiante dans un halo de lumière au-dessus de la tête de Jésus.
Les premières images de la Pentecôte qui adoptent la colombe, à côté ou à la place des langues de feu (Actes 2, 3), ne sont pas antérieures au VIe siècle (Codex Raboula). Après, la colombe concurrencera les langues de feu et, sans les supplanter, aura tendance à coloniser la Pentecôte. Entre temps, elle s’introduit dans d’autres sujets bibliques, notamment des scènes du Premier Testament : on découvre ainsi des colombes de Noé (Genèse 8, 8-11) figurées en colombes du Saint-Esprit ; l’art recourt à elle pour figurer l’Esprit de Dieu recouvrant (ou « couvrant » ) les eaux (Genèse 1, 2) : ainsi à Saint-Marc de Venise. Bref, son domaine d’application s’est considérablement étendu. C’est par elle que les peintres ont suggéré la descente de l’Esprit sur Marie (Luc 1, 35) dans la scène de l’Annonciation (ainsi, au Ve siècle, dans une mosaïque de Sainte-Marie-Majeure), par elle qu’ils ont montré la présence de l’Esprit, pour couronner des scènes du Nouveau Testament (la Nativité, la Vierge à l’Enfant, etc.). Non sans arbitraire : on la chercherait en vain, en revanche, dans la scène figurant Jésus conduit au désert par l’Esprit (Matthieu 4, 1) ou dans les images de Jésus s’entretenant avec Nicodème (Jean 3). À force de se généraliser, l’emploi de la colombe se banalise : c’est elle que l’on convoque pour signaler aussi bien l’inspiration des évangélistes ou des Pères (elle leur parle à l’oreille, conformément à l’idée d’inspiration – une dictée – qui fut dominante jusqu’à nos jours, que l’élection des évêques ou des fondateurs d’ordre religieux (la colombe les accompagne ou les désigne), ou la consécration des rois et des empereurs (elle les oint), etc.
C’est encore elle qui figure entre Père et Fils dans la plupart des images de la Trinité, qu’il s’agisse de la « Trinité du Psautier », où les deux premières Personnes siègent sur un même trône, ou du « Trône de grâce », qui montre le Père tenant le Christ en croix. Dans un cas comme dans l’autre, que le motif trinitaire constitue le sujet des oeuvres ou intervienne dans d’autres sujets (comme le Couronnement de la Vierge par la Trinité, conservatoire de l’iconographie trinitaire à partir du début du XVe siècle), on rencontre des colombes dont les ailes joignent les bouches du Père et du Fils pour suggérer qu’elles procèdent des deux, conformément à la dogmatique occidentale. Parfois, elles parviennent à traduire de manière émouvante que l’Esprit est l’amour mutuel voire le « baiser » du Père et du Fils. Mais le plus souvent, le motif est d’importance secondaire, et son traitement passe-partout. Il est rare que la colombe de l’Esprit constitue le centre d’une composition, sauf dans le baroque, qui en fit volontiers le motif central au zénith des coupoles et des absides.
Au XIIe siècle, issues par dérivation des images de l’Hospitalité d’Abraham (Genèse 18), apparaissent en Occident des représentations de la Trinité par trois hommes d’abord identiques (ainsi que dans une miniature du Hortus deliciarum), puis d’âges variables – la jeunesse étant réservée à l’Esprit, l’âge mûr au Christ et le grand âge au Père (à partir du XIVe siècle surtout). Ce type iconographique appelé « Trinité triandrique » connut un franc succès. Contrairement à ce que l’on répète, elle ne fut pas condamnée par le Concile de Trente. Mais sa légitimité, il est vrai, avait été mise en cause par certains Réformés. Chez les Catholiques, elle continua d’avoir libre cours jusqu’au jour où quelques peintres, encouragés par des visions mystiques (Thérèse d’Avila), se mirent à figurer le Saint Esprit en jeune auréolé de langues de feu. C’est une affaire d’image de ce genre qui amena le pape des Lumières, Benoît XIV, à proscrire en 1745 la représentation du Saint-Esprit en homme séparément des deux autres Personnes . Cette mesure sera complétée par un décret du Saint-Office, en 1928, interdisant cette fois toute image anthropomorphe [sous forme humaine] de l’Esprit, fût-ce au sein du groupe trinitaire.
Quelques images, enfin, ont combiné les deux premières (la colombe, l’apparence humaine), en figurant le Saint Esprit en homme ailé, ou en ange. Mais au total l’iconographie de l’Esprit en fait le parent pauvre de celle de la Trinité, comme il l’est de la théologie trinitaire.
Pourquoi le Saint-Esprit fut si peu ou si mal représenté…
Dans le christianisme occidental, la troisième Personne n’a jamais été très populaire. Elle n’occupe de fait qu’une place subalterne dans la liturgie, la théologie et la dévotion. Les Traités du Saint-Esprit ne furent pas légion. Comparée à la dévotion au Christ, à la Vierge ou à certains saints et saintes, celle à l’Esprit s’est peu répandue : les prières adressées à l’Esprit (et non pas seulement dans l’Esprit ) sont demeurées rares, malgré quelques belles compositions autour de l’an mil (Veni Creator ; Veni sancte Spiritus). Peu d’églises lui furent dédiées. Appuyée sur les fameuses Méditations sur le Saint-Esprit longtemps attribuées à saint Augustin , elle ne se développera qu’à partir de la fin du Moyen Âge, comme en témoignent, entre autres, l’Ordre, les hôpitaux et les confréries du Saint-Esprit, et beaucoup de villages appelés Sainte-Colombe, sans parler de Pont-Saint-Esprit…., mais sans jamais concerner la grande masse des fidèles . On peut parler à cet égard d’un certain désintérêt ou d’un véritable embarras, dont le Père Congar a retracé l’histoire . Cette gêne se reflète dans l’iconographie, qui a sans doute contribué à l’aggraver en fragilisant la figuration du mystère trinitaire lui-même (c’est ce que pensait Sir Kenneth Clark) par l’introduction d’un symbole animal dont on se moqua (Calvin parlait avec quelque mépris du « pigeon »).
Mais ce n’est là sans doute qu’une partie de l’explication. Tout en se liant à une conception didactique de l’art voulant que tout dogme ait son image, la théologie latine a souligné de préférence l’égale divinité des trois Personnes plutôt que leurs distinctions. La troisième souffrit d’une « carence de personnalité ». En outre, pour les peintres, le nom même de l’Esprit, à la différence des deux autres, présentait une forte résistance à la figuration. Figurer le Verbe incarné, c’était à la fois légitime et faisable ; de même, une fois admis que l’on pouvait représenter le Père, au moins symboliquement, les peintres n’ont pas éprouvé de difficulté insurmontable pour ce faire : ou bien ils l’ont figuré comme un autre Christ, en respectant la règle du christomorphisme énoncée par Jésus lui-même (Jean 14, 9 : « Qui m’a vu a vu le Père »), ou bien ils se guidèrent sur la métaphore du Père, pour en faire un homme plus ou moins âgé. Mais comment figurer l’Esprit ? Ce nom n’offrait que peu de prise au pinceau ; quant à ses autres symboles (souffle, énergie, eau vive, feu, charité, force, don, etc.), ils n’étaient guère plus faciles à rendre avec des lignes et des couleurs. On le constate lorsqu’on étudie de manière systématique les images de la Transfiguration. Si les Pères sont à peu près unanimes pour y voir une théophanie trinitaire et interpréter la nuée qui couvrit les trois disciples (Matthieu 17, 5) comme une manifestation de l’Esprit, rares sont les peintres qui se risquèrent à traduire ce consensus.
Plus profondément, la représentation de l’Esprit est dépourvue d’un solide fondement théologique. Rien n’interdit, bien sûr, de symboliser l’Esprit. Mais il ne fait pas icône. Les conciles du Quinisexte (692) et de Nicée II (787) ne disent rien d’une icône de l’Esprit et iraient même à en exclure la possibilité (comme d’ailleurs celle d’une icône du Père ou de la Trinité). Il ne saurait donc y avoir une iconographie autonome de l’Esprit Saint : elle est toujours relative à celle du Christ et des saints, de la création et de la recréation. Pas de pneumatophanie [manifestation de l’Esprit] autonome : c’est dans l’Esprit Saint que parlent les prophètes, c’est lui qui donne de confesser le Christ et c’est lui qui accouche l’Église missionnaire à elle-même et déclenche la prédication des Apôtres. Mais il ne fixe jamais sur lui-même l’attention, sa présence n’est jamais d’auto-révélation. Toute l’économie du salut, du point de vue chrétien, est orientée vers la christophanie [manifestation du Christ] : le Christ, Vatican II l’a rappelé, est la « plénitude de la révélation » (Dei Verbum). C’est en définitive la raison profonde du défaut de réception durable des images de l’Esprit.
Quelques suggestions
Il reste vrai que les chrétiens disposent d’une réserve quasi illimitée de documents dont ils peuvent user librement et à mesure des célébrations et de leurs thèmes. Mais cette opération, pour être pensée et menée à bien, réclame une formation que l’on renvoie en général à plus tard. Elle comporte en effet des risques. D’abord celui d’un certain passéisme. Puis l’ignorance du fait que tous les mystères de la foi chrétienne ne sont pas également susceptibles d’être traduits en images, et que celles-ci ne sont pas assimilables à des outils pédagogiques inertes que l’on peut manipuler à sa guise. Enfin, cette opération peut être un alibi par lequel on se dispense d’une fidélité inventive à l’action de l’Esprit dans l’Église osant remettre en question certaines pratiques liturgiques. Quand il est entrepris de bon coeur, cet effort n’a plus besoin d’une galerie d’images pour s’emblématiser lui-même. La recherche fébrile d’images peut être un cache-misère.
Rome s’est toujours opposée, en dépit de vives pressions en ce sens jusqu’à nos jours, à l’instauration d’une fête de Dieu le Père. De même, on n’a pas créé de fête de l’Esprit en plus de la Pentecôte. Pas plus qu’il ne fait icône, l’Esprit ne fait pas fête. Les images de l’Esprit, on aura tôt fait de s’en aviser, n’existent pas en soi : il faudra les extraire de leur contexte ; mieux vaudrait les y laisser. Je ne crois guère dans l’avenir pictural de la colombe : elle a trop servi, et crée le sentiment d’une usure rétinienne ; en outre, elle n’a plus rien de spécifique, confisquée qu’elle est ou presque par toutes sortes de mouvements humanitaires et d’agences de communication comme signe de la paix. La troisième Personne demande donc d’être libérée de son symbole traditionnel pour être réinscrite dans l’histoire du salut et restaurée dans sa dignité d’inspirateur, de sanctificateur, de Paraclet, bref, de source divine du dynamisme théologal. Pour le reste, Baptême, Transfiguration et Pentecôte devraient rester les lieux prioritaires de l’attention à son action, et les sujets privilégiés des oeuvres d’art à méditer en Église. Soit dit en passant, je tiens pour gratuites et pour le moins fragiles les spéculations sur l’identité des trois anges de l’icône du Conseil divin peinte par Andreï Roublev en se guidant sur l’épisode de l’Hospitalité d’Abraham : elles risquent surtout de faire méconnaître que le véritable sujet de cette icône est le pressentiment de la communion des Trois, et rien d’autre.
Pourquoi ne pas accorder plus d’importance à l’expérience de l’Esprit dans l’histoire de l’Église et la vie des chercheurs de Dieu ? L’Esprit est essentiellement invisible, sauf sur le visage et dans les gestes des hommes et des femmes qu’il saisit et qu’il anime. C’est lui qui organise le ballet de la charité. Quand un homme ou une femme est empli d’Esprit, il en est « le temple », mais cette image architecturale ne dit pas assez qu’il en est mû et irradié au point de faire transparaître quelque chose du style de Dieu, et de l’humanité transfigurée. C’est peut-être cela, la part visible de l’action de l’Esprit, qui se déchiffre, mais seulement comme une trace qui affleure, sur les visages du Christ et de sa Mère.
Un autre que moi, plus compétent sur ce point, pourra dire mieux que je ne saurais le faire quelles sont les ressources de l’art non figuratif pour sensibiliser à l’oeuvre et à la personne de l’Esprit. Je crois que ces ressources sont faibles : l’Esprit Saint ne semble pas compter parmi les thèmes qui ont guidé la révolution de l’art depuis un siècle, et celle-ci n’a d’ailleurs guère eu de thèmes à proprement parler, hormis le souci obsédant d’elle-même, au risque de devenir indéchiffrable. Or, l’oeuvre d’art qui aspire à rencontrer une certaine réception dans la liturgie se doit d’être tant soit peu lisible. À la jonction entre tradition figurative et art abstrait, des oeuvres sont nées en ce siècle, qui remplissent opportunément un vide. Le vitrail du Saint-Esprit, dans l’église de la réconciliation de Taizé, sans être une oeuvre d’art abstrait, se dégage de l’ornière réaliste et suggère un retour au sens du mystère, non par négation de la figure stéréotypée, mais par sa transformation en filigrane, dans un festival de couleurs chaudes.
S’agissant maintenant des ressources des arts figuratifs, je proposerais de mettre l’accent sur le visage du Christ, de Marie (à condition de ne pas en faire « l’icône de l’Esprit-Saint », comme S. Boulgakov) et des saints : il en est d’extraordinaires dans l’art. Je choisirais donc de montrer les envahis, les possédés, les transportés, les habités, les « configurés ». Certains documents photographiques ne sont pas à négliger et peuvent être utilisés en séquence : Thérèse de Lisieux avant et après, le Père de Foucault de même, de l’officier satisfait et cocardier en homme creusé par le goût de Dieu ; certains visages de starets, tel Séraphin de Sarov ou Silouane, ou celui du père de Virgil Giorghiu (en frontispice de De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle), de Martin Luther King, dom Helder Camara, Mère Térésa, des sept trappistes de Tibhirine ou de Pierre Claverie. Le goût de contempler ces visages ne relève pas du culte de la personnalité au sens ordinaire du terme – de l’élévation prématurée de tel ou telle au rang de « star » – mais du pressentiment que l’oeuvre de l’Esprit sanctificateur le révèle en ses saints tout en respectant cette discrétion, cet effacement qui sont siens.
Mais l’essentiel de ce qui se passera n’est pas ce que l’on montrera : il est ce que l’on vivra. La foi en l’Esprit et la mémoire de ce qu’en dit la tradition projettent une lumière critique et stimulante sur le déroulement de nos liturgies. Leur statisme chronique, et le caractère hyper-ritualisé des paroles et des gestes que l’on s’y permet, du moins dans les communautés d’Occident, sont-ils en harmonie avec le vent, le souffle, la force et le feu de l’Esprit ? Il est entendu que la célébration ne saurait être synonyme de pagaille. Mais les rôles et emplacements une fois distribués sans confusion, est-il fatal que les liturgies soient aussi peu communicatives ? Formons pour finir le voeu que la liturgie marque une véritable redécouverte de la mobilité des corps, de la subtilité de la parole et du caractère imprévisible de l’inspiration : si peu que ce soit, ce serait un bel hommage à l’Esprit !
(N.B. article paru dans Célébrer les Heures no 17, printemps 1998)
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[1]
NDLR : Ça et là, dans le texte, des notes entre crochets précisent le sens de certaines expressions techniques.
[2]
Sur l’iconographie du Saint-Esprit, voir F. BOESPFLUG, « Figurer l’Esprit Saint », Les dossiers de la Bible, no 39, septembre 1991, p. 14-18.
[3]
Yves CONGAR, Je crois en l’Esprit Saint, tome I, Paris, Éditions du Cerf, 1979, p. 36 et ss. Le Père Congar a longtemps songé à écrire un article, voire un livre, sur l’iconographie de la troisième Personne.
[4]
Sur cette affaire, cf. F. Boespflug, Dieu dans l’art. Sollicitudini Nostrae de Benoît XIV (1745) et l’affaire Crescence de Kaufbeuren, Paris, Cerf, 1984.
[5]
Sur ce problème, voir « L’Esprit Saint dans la liturgie », Notes de pastorale liturgique, avril 1978.
[6]
A. WILMART, « Les méditations sur le Saint-Esprit attribuées à Saint-Augustin », Revue d’ascétique et de mystique, 7, 1926, p. 16-63 (repris dans Id., Auteurs spirituels et textes dévots du Moyen Âge, réimpression, 1971).
[7]
F. VANDENBROUKE, « Esprit-Saint, V. L’action du Saint-Esprit dans les âmes, 3. Dévotion au Saint-Esprit, Dictionnaire de spiritualité, IV/2, 1961, colonnes 1316-1318 ; E. DELARUELLE, La piété populaire au Moyen-Âge, p. 407.
[8]
Cf. Yves-Marie CONGAR, op. cit., trois tomes.