Notre monde connaît de plus en plus d’échanges de toutes sortes, y compris dans le domaine religieux. Autant d’occasions de découvrir des richesses spirituelles nouvelles ou encore de redécouvrir les nôtres propres. Cette chronique nous convie à une telle aventure : dépaysement, rencontre, dialogue.
Celui qui est sage recherche le bonheur.
Celui qui veut vivre en paix, il faut qu’il soit
appliqué, droit, juste, conciliant, doux et humble.
Qu’il ne se laisse pas guider par les mesquineries que
le sage méprise,
qu’il apporte de la joie à mille êtres et prie pour
qu’ils vivent en paix.
Qu’il ne néglige aucune espèce vivante, les faibles ou
les forts, les gros ou le grands, les moyens, les
petits, les ridicules. Les visibles ou les invisibles,
proches ou lointains, les «déjà-nés» ou les
«à-naître», qu’il prie afin qu’ils vivent en paix.
Avec les personnes venant de n’importe où, que jamais
il ne les trompe ou les méprise, dans la haine ou la
colère, que jamais il ne pense à faire du mal aux
autres.
Comme la mère adorant son unique enfant, prête à tous
les sacrifices pour le protéger,
qu’il sache être bienveillant avec les mille espèces
d’êtres, comme si son esprit était aussi grand que la
mer et la montagne.
Il doit prêcher l’amour universel avec un esprit sans
limite à l’égard de toute chose, au-dessus,
au-dessous, au milieu, sans peine, sans haine, sans
mépris.
En marchant, en restant debout ou couché, et tant que
l’esprit reste lucide et éveillé, il faut développer
toujours cette juste Pensée car c’est la Suprême façon
de vivre.